J'ai testé pour vous le Kalari
Article
par Pauline CHANU , le 13/07/2012 à 10h53
, modifié le 13/07/2012 à 12h05 0 commentaire
Le Kalari est un art martial qui se base sur les comportements des animaux. Un mélange de danse, de yoga et de postures de combat. Vous êtes sceptique ? Plurielles.fr vous raconte sa séance de Kalari.
C'est quoi ?
Le Kalaripayatt : ce mot ne vous dit rien ? Rassurez-vous, moi non plus avant de le tester. Le Kalari (Kalaripayatt, à l'origine) est en fait un ancêtre des arts martiaux, au même titre que le Kung-Fu. Selon Jérôme Froment, le professeur, « Il est originaire du Kerala dans le sud-ouest de l'Inde et remonterait au VIe siècle. Selon la légende, il s'agirait du plus ancien art martial qui ait existé ». Bref, le Kalari c'est un mélange savamment dosé de yoga, de chorégraphie et d'art martial. Le tout inspiré de la gestuelle animale.
La séance
L'Usine Beaubourg est le lieu idéal pour cette activité. Atmosphère apaisante, lumière tamisée, parfums d'encens, bougies... Tout contribue à détendre les sportifs, même les plus nerveux (moi, pour ne pas me citer). Tenue de sport confortable et pieds nus « pour mieux se sentir enraciné dans la terre » m'explique Jérôme.
La séance commence par une série d'exercices de respiration et d'étirement. Peu à peu, l'esprit déconnecte du corps, les mouvements viennent naturellement. Jérôme préconise « fixer un point devant vous, seul ici et maintenant comptent ». Et même pour les plus réfractaires, ça marche. A la fin de cette série, je me sens apaisée et concentrée sur les mouvements à exécuter. La séance peut commencer.
Le prof nous montre des traversées. Nous devons alterner différentes postures d'animaux : les terrestres (serpent, éléphant...) et les aériens (paon). On s'inspire des mouvements primitifs de l'Homme que les animaux ont conservé afin de faire fonctionner les muscles profonds trop peu sollicités dans la vie quotidienne. « Le Kalari est fondé sur l'observation de la nature et des animaux en posture de combat » explique notre maitre de Kalari. Et si on n'a pas l'habitude de côtoyer beaucoup d'éléphants, on se contente de suivre les mouvements de Jérôme (ou d'un autre professeur bien sûr).
Je me contorsionne en une fente improvisée, une jambe tendue, l'autre fléchie devant, un bras derrière la nuque, l'autre à terre. Les postures semblent donc a priori compliquées. Finalement on les apprivoise et on se laisse aller à mimer les ondulations du serpent, les cambrures de l'éléphant, la démarche puissante du cheval. Rassurez-vous, le ridicule ne m'a pas tuée...
Le professeur nous invite à reproduire les postures une par une, face au miroir : « chacun a son animal de prédilection, il suffit simplement de le trouver ». Et il est vrai que je me sens plus chat ou paon qu'éléphant... Enfin, nous récapitulons sous la forme d'une chorégraphie relativement esthétique pour des néophytes.
Toutes les bonnes choses ont une fin : les initiés terminent par une salutation à la « vie animale et à la vie dans son ensemble ». Promis, ce n'est pas une secte ! En plus d'être bénéfique à notre structure musculaire, la pratique du Kalari proche de celle du yoga et de la méditation sollicite également notre part spirituelle.
Le mot de la fin
Pour tous ceux qui souhaitent se relaxer en se musclant profondément, le kalari est définitivement l'activité parfaite. Cet art martial permet d'apaiser l'esprit tout en décontractant le corps. En sollicitant les muscles profonds, le Kalari les étire et allonge donc la silhouette : l'effet inverse de la musculation. En revanche, pour les sportifs adeptes du cardio qui fait transpirer, passez votre chemin.
Où le pratiquer ?
L'Usine Beaubourg
16, rue Quincampoix
75004 Paris
Tous les jeudis de 12h30 à 13h30.
Journée découverte : 50 €.
Le Kalaripayatt : ce mot ne vous dit rien ? Rassurez-vous, moi non plus avant de le tester. Le Kalari (Kalaripayatt, à l'origine) est en fait un ancêtre des arts martiaux, au même titre que le Kung-Fu. Selon Jérôme Froment, le professeur, « Il est originaire du Kerala dans le sud-ouest de l'Inde et remonterait au VIe siècle. Selon la légende, il s'agirait du plus ancien art martial qui ait existé ». Bref, le Kalari c'est un mélange savamment dosé de yoga, de chorégraphie et d'art martial. Le tout inspiré de la gestuelle animale.
La séance
L'Usine Beaubourg est le lieu idéal pour cette activité. Atmosphère apaisante, lumière tamisée, parfums d'encens, bougies... Tout contribue à détendre les sportifs, même les plus nerveux (moi, pour ne pas me citer). Tenue de sport confortable et pieds nus « pour mieux se sentir enraciné dans la terre » m'explique Jérôme.
La séance commence par une série d'exercices de respiration et d'étirement. Peu à peu, l'esprit déconnecte du corps, les mouvements viennent naturellement. Jérôme préconise « fixer un point devant vous, seul ici et maintenant comptent ». Et même pour les plus réfractaires, ça marche. A la fin de cette série, je me sens apaisée et concentrée sur les mouvements à exécuter. La séance peut commencer.
Le prof nous montre des traversées. Nous devons alterner différentes postures d'animaux : les terrestres (serpent, éléphant...) et les aériens (paon). On s'inspire des mouvements primitifs de l'Homme que les animaux ont conservé afin de faire fonctionner les muscles profonds trop peu sollicités dans la vie quotidienne. « Le Kalari est fondé sur l'observation de la nature et des animaux en posture de combat » explique notre maitre de Kalari. Et si on n'a pas l'habitude de côtoyer beaucoup d'éléphants, on se contente de suivre les mouvements de Jérôme (ou d'un autre professeur bien sûr).
Je me contorsionne en une fente improvisée, une jambe tendue, l'autre fléchie devant, un bras derrière la nuque, l'autre à terre. Les postures semblent donc a priori compliquées. Finalement on les apprivoise et on se laisse aller à mimer les ondulations du serpent, les cambrures de l'éléphant, la démarche puissante du cheval. Rassurez-vous, le ridicule ne m'a pas tuée...
Le professeur nous invite à reproduire les postures une par une, face au miroir : « chacun a son animal de prédilection, il suffit simplement de le trouver ». Et il est vrai que je me sens plus chat ou paon qu'éléphant... Enfin, nous récapitulons sous la forme d'une chorégraphie relativement esthétique pour des néophytes.
Toutes les bonnes choses ont une fin : les initiés terminent par une salutation à la « vie animale et à la vie dans son ensemble ». Promis, ce n'est pas une secte ! En plus d'être bénéfique à notre structure musculaire, la pratique du Kalari proche de celle du yoga et de la méditation sollicite également notre part spirituelle.
Le mot de la fin
Pour tous ceux qui souhaitent se relaxer en se musclant profondément, le kalari est définitivement l'activité parfaite. Cet art martial permet d'apaiser l'esprit tout en décontractant le corps. En sollicitant les muscles profonds, le Kalari les étire et allonge donc la silhouette : l'effet inverse de la musculation. En revanche, pour les sportifs adeptes du cardio qui fait transpirer, passez votre chemin.
Où le pratiquer ?
L'Usine Beaubourg
16, rue Quincampoix
75004 Paris
Tous les jeudis de 12h30 à 13h30.
Journée découverte : 50 €.
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